•  King (3), from the Cloisters set of fifty-two playing cards, ca. 1470–1485, South Netherlandish.



    A
    Amict : pièce d'étoffe couvrant la nuque et les épaules, portée sur ou sous les vêtements des ecclésiastiques
    Amigaut : fente aux encolures des vêtements des XIIIème et XIVème siècles

    Aube: longue tunique à manches, attribuée au costume liturgique depuis le VIème siècle

    Aumusse : couvre-chef formant un capuchon rattaché à une pèlerine, essentiellement porté par les chanoines et les veuves

    B
    Bamberges : jambières de cuir ou de métal à l'époque carolingienne

    Bardocucullus : ample vêtement de dessus à capuchon des Gallo-romains

    Birrus, birra : proche du bardocucullus manteau de tissu épais, à capuchon, porté par les Gallo-romains

    Bliaud : tunique de dessus courante pour les hommes et les femmes aux XIème et XIIème siècles

    Braiel : ceinture maintenant les braies

    Braies : sorte de caleçons de longueur et d'ampleur diverses, utilisés depuis les Gaulois,

    Brodequin : nom donné à partir de l'époque romane aux chaussures légères dérivant des modèles gréco-romains, et dont la forme est analogue à celle d'une bottine

    Brogne, broigne : épaisse tunique militaire renforcée d'une armature de corne ou de métal, aux époques carolingienne et romane

    C
    Calceus : chaussure romaine fermée, par fois montante sur le mollet
    Cale : coiffe de fine toile ajustée à la tête et maintenue par des brides sous le menton
    Caliga : chaussure militaire romaine composée d'une épaisse semelle attachée au pied par des courroies
    Camisia : chemise de dessous chez les Gaulois, Mérovingiens et Carolingiens
    Campagus : chaussure ordinaire romaine, chaussant égalent les empereurs
    Caracalla : vêtement de dessus gaulois, à capuchon, connu à Rome dans une forme plus longue
    Carbatina : chaussure primitive romaine à courroies
    Chainse : longue tunique de dessous en lin, à l'usage des deux sexes à partir du Xème siècle
    Chape : manteau taillé en cercle, ouvert devant et à capuchon, apparu dès la fin de l'époque carolingienne
    Chapel : ruban ou cercle rigide posé sur la tête ou sur une coiffe chez les hommes et les femmes à partir du XIIème siècle
    Chaperon : coiffe formée d'un capuchon attaché à un camail, portée à partir du XIIème siècle
     
    D
    Dalmatique : tunique de dessus à larges manches, d'abord à usage civil, puis adoptée dans le costume religieux à partir du VIème siècle
    Doublet : vêtement intermédiaire entre la tunique de dessous et celle de dessus, avec ou sans manches, depuis l'époque romane
    E
    Endromide : chaussure grecque en cuir montante sur la jambe
    Eschappin : chaussure légère portée seule comme pantoufle ou dans des chaussures plus grossières aux XIIIème et XIVème siècles
    Estivaux : hautes bottes souples et légères des hommes à partir du XIIIème siècle
    Étole : écharpe longue et étroite portée sous la chasuble des prêtres comme insigne liturgique
    Exomide : tunique primitive des Grecs, courte et attachée sur une seule épaule
    F

    Femoralia : culotte courte des Romains issue des braies gauloises

    Fibule : attache courante (broche ou agrafe) des vêtements de l'antiquité et du Moyen Age

    Froc : longue robe fendue sur les côtés, portée par certains moines


    Knave (3), from the Cloisters set of fifty-two playing cards, ca. 1470–1485, South Netherlandish.

     

    G

    Galérus : ancien bonnet romain, fait de peaux de bêtes

    Gallicae : chaussure rustique gauloise de type sandale, à épaisse semelle et à lanières de cuir

    Gambeson : brogne sans armature, passée sous le haubert par les chevaliers depuis l'époque romane

    Garde-corps : vêtement de dessus proche du surcot qu'il recouvre ou remplace aux XIIIème et XIVème siècles

    Garnache : manteau de la fin du XIIIème siècle à fentes latérales, se confondant avec la housse

    Gonelle : tunique de dessus chez les hommes et les femmes Mérovingiens, Carolingiens et à l'époque romane

    Guimpe : linge entourant la tête, le cou et tombant sur la poitrine, porté par les religieuses ou les veuves aux XIIIème et XIVème siècles
    H

    Haubert : cotte de mailles ou d'anneaux des chevaliers et des militaires depuis le XIème siècle

    Heaume : grand casque de l'époque romane, muni plus tard d'un nasal et d'une visière

    Hérigaut : vêtement de dessus proche de la housse, sans manches et fendu sur les côtés.

    Heuse : botte molle montante sur la jambe, apparue vers le Xème siècle

    Himation : grand manteau drapé des Grecs

    Hoqueton : sorte de gilet sans manches rembourré d'étoupe, dans le costume militaire au XIIIème puis civil au XIVème siècle

    Housse : manteau de la fin du XIIIème siècle, à manches courtes et à capuchon

    J
    Jarretière : ruban noué autour du genou soutenant les chausses ou les braies chez les hommes au Moyen Age
    K
    Khiton : tunique courante chez les Grecs des deux sexes, fixée sur les deux épaules par des fibules

    Kolpos : bouffant formé sur le ventre par une ceinture serrée sur les tuniques grecques

    L

    Lacerne : ample manteau ouvert devant et fermé par une agrafe, connu des Romains et des Gaulois

    Loros : à Byzance, longue écharpe portée en sautoir

    M

    Mafors : long voile drapé ou retombant sur le corps des femmes gauloises, mérovingiennes et carolingiennes

    Maniakis : large collerette brodée des dignitaires byzantins

     Manipule : accessoire liturgique analogue à nos mouchoirs, porté posé sur le poignet à partir du XIIIème siècle

    Mitre : coiffure liturgique en usage depuis le VIIème siècle, pourvue de pointes placées sur l'avant et l'arrière de la tête depuis le XIIIème siècle

     Mulleus : chaussure montante pour les patriciens de Rome

     




    Queen (1), from the Cloisters set of fifty-two playing cards, ca. 1470–1485, South Netherlandish.

    http://lecostumeatraverslessiecles.chez-alice.fr/glossaire/glossaire.htm

    http://lecostumeatraverslessiecles.chez-alice.fr/index.htm

     


     

     

     

     

     

     

     

     

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    Mode : Couturiers 40

    Année : 1940-1950

     

    Robe de soirée avec corsage à multiples empiècements dont ceux à l'épaule se rattachent à ceux de la poitrine avec un effet de drapage grâce aux multiples petites fronces de haut en bas avec une petite croisure en supplément ; ces dernières pièces viennent à leur tour viennent s'insère au de la ceinture appartenant au devant seulement, par l'entremise d' une découpe en pic ascendant, forme reprise à nouveau et inversée de part et d'autre de celle-ci, les manches trois quart sont fortement ballonnées par des fronces soutenues elles par une double épaisseur de tulle et toile alors qu'aux bras un drapé de trois petits plis déterminent la fin de l'ampleur pour se poursuivre un peu plus resserrées; au milieu dos descendant jusqu'au bas des reins des appliqués de guipure écrue décorent tout en camouflant une altération ; la partie du bas est semi-circulaire avec le dos un peu plus long ; cette robe est confectionnée de satin d'épaisseur moyenne ivoire.

     

     

    Robe semi ajustée avec découpe serre-taille se prolongeant dans le creux de la poitrine pour aller délimiter les autres pièces qui sont à l'épaule, une pièce courbe avec répétition dans le dos, puis pour chaque sein, un plissé de petites fronces de haut en bas et pour la partie jupe de ligne A,, un plissé avec

     

    les fronces s'ouvrant sur la pointe descendante ; l'encolure est ronde et garnie d'un col Claudine avec manches courtes, dont les fronces d'épaule les font un peu ballon, alors que les deux parties, col et manches, sont garnis d'appliqués de guipure en éventail rose pâle et un autre appliqué forme la lisière rose bonbon, agrémentant quant à elle,

    la couleur pastel du crêpe satin côté satin de couleur vieil or ;

     

    de minuscules boutons transparents lilas ornent la patte de corsage alors que deux brides de ceinture sont cousues à la latérale et s'attachent dans le dos.

    Robe semi ajustée avec corsage à empiècement poitrine à deux pinces-plis s'ouvrant sur un col rabattu à même dont la pointe est triangulaire et dont la trop forte échancrure est l'occasion d'apposer une modestie de même tissu lequel se jouxte à l'empiècement ceinturant de la taille qui au devant seulement monte en une pointe, découpant harmonieusement la poitrine ; le bas de la robe est de ligne A et les manches montées sont courtes, épaulées de bourre de fibres et se terminent par des revers s'élargissant vers le haut ;

     

    cette robe est confectionnée d'une faille à tissage noir et blanc lui donnant l'apparence d'un pied de poule gris dont l'effet optique est l'occasion d'en démarquer les détails par un passepoil gansé bourgogne .

     

    SOURCES

    http://lecostumeatraverslessiecles.chez-alice.fr/Costumes/XXe/40-60_feminin_annees40.htm

     

     

     

     

     

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    C’est le seul d’entre nous qui est un vrai couturier.
    " COCO CHANEL

     

    1895-1914

    Cristobal Balenciaga Museoa

    Cristóbal Balenciaga Eizaguirre naît à Getaria (Gipuzkoa) le 21 janvier à cinq heures du soir. Il commence à coudre de la main de sa mère, Martina Eizaguirre, qui travaillait comme couturière pour les familles les plus influentes de la région, telles que notamment les Marquis de Casa Torres. Le goût exquis de la marquise et sa magnifique garde-robe, d’impeccables costumes achetés dans les meilleurs établissements de Paris et de Londres, introduisent le jeune Crístóbal dans le monde du raffinement caractéristique des élites culturelles européennes.

    1907. Il s’installe à Saint-Sébastien et il commence son apprentissage comme tailleur dans les meilleurs établissements de l'époque, comme Casa Gómez et New England. Il commence à travailler comme tailleur aux Grands Magasins du Louvre, de Saint-Sébastien et, à peine deux ans plus tard, il est nommé Chef de l’Atelier de confection pour dames. Son travail Au Louvre lui donne l’occasion de découvrir Paris et les grandes maisons de couture de la capitale internationale de la mode. En 1914, il s'installe à Bordeaux, où il travaille dans une célèbre Maison de Modes appartenant à des amis.

     

    1917-1931

    Cristobal Balenciaga Museoa

    1917. Il ouvre sa propre maison de mode, C. Balenciaga, au nº 2 de la rue Vergara de Saint-Sébastien. En 1918, son association avec Benita et Daniela Lizaso constitue une injection de capitaux pour son entreprise et, en 1919, il constitue formellement, avec les sœurs Lizaso, la société Balenciaga y Compañía, ayant son siège au nº 2 de la rue Vergara, pour une période de six ans (à partir de janvier 1918).

    1924. Le contrat de la société Balenciaga y Compañía arrivé à son terme, Cristóbal Balenciaga s’installe en solo, au nº 2 de l'avenue de la Liberté. La Reine Marie-Christine et l'Infante Isabelle Alphonsine deviennent clientes de Cristóbal Balenciaga, ainsi que d’autres dames de la famille royale et de la Cour. En 1927, il fonde une nouvelle maison de couture plus traditionnelle, sous le nom d’Eisa Costura, au nº 10 de la rue Oquendo de Saint-Sébastien, sans pour autant délaisser son salon de haute couture de l’avenue de la Liberté.

    1931. La proclamation de la Seconde République conduit à l'exil la clientèle la plus distinguée de Cristóbal Balenciaga, entraînant une considérable réduction de son activité haute couture et obligeant le créateur à envisager une nouvelle issue. En 1932, il ouvre un nouvel établissement de couture, appelé B. E. Costura, au nº 6 de la rue Santa Catalina, à Saint-Sébastien. En 1933, Balenciaga met fin aux activités d’Eisa Costura et de B.E. Costura, pour fonder un nouvel établissement sous le nom d’EISA B. E. Costura, au premier étage du nº 2 de l’Avenue de la Liberté. La Maison de Modes Cristóbal Balenciaga occupant le deuxième étage de l'immeuble. Il ouvre une succursale à Madrid, au nº 42 de la rue Caballero de Gracia et, en 1935, une troisième maison EISA B. E. Costura, au nº 10 de la rue Santa Teresa de Barcelone.

     

    1936-1945

    Cristobal Balenciaga Museoa

    1936. La Guerre Civile éclate. Balenciaga quitte Saint-Sébastien pour s’installer à Paris. Ses trois maisons de couture de Saint-Sébastien, Madrid et Barcelone, cessent temporairement leur activité. En juillet, Balenciaga constitue une société avec Nicolas Bizcarrondo et Wladzio Jaworowski d'Attainville. Le 5 août, il présente, avec grand succès, sa première collection haute couture à Paris, au nº 10 de l’avenue George V. En 1938, il modifie le nom de son établissement de Saint-Sébastien, qui devient Eisa Costura. Les maisons de Madrid et de Barcelone adoptent la nouvelle marque dès la fin de la Guerre Civile, en 1941 et 1942, respectivement.

    1939. Balenciaga présente une collection de profonde influence historiciste, avec de claires réminiscences de la mode du XVIIe siècle et du Second Empire français. Ses robes « Infante » remportent un succès éclatant. Dans les années 1940, les créations de Balenciaga se distinguent, outre par ses réminiscences du costume traditionnel et historique espagnol, par ses superbes broderies et passementeries sur de spectaculaires robes du soir.

    1945. Après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Balenciaga participe au « Théâtre de la Mode », une exposition itinérante de poupées-mannequins vêtues de haute couture par les plus grands créateurs de Paris, en tournée en Europe et en Amérique. Il s'agit d'un effort collectif qui vise à faire valoir le rôle de la capitale française comme centre international de la mode.

     

    1947-1958

    Cristobal Balenciaga Museoa

    1947. Il crée le premier parfum de la Maison Balenciaga, « Le Dix », et il présente sa ligne « tonneau », qui marque le début d’une intéressante étape d’expérimentation du volume autour de la taille et du dos. En 1951, Balenciaga opte de nouveau pour les lignes fluides, fuyant les figures gainées en vigueur depuis 1947. Suivant les mêmes principes que pour sa ligne « tonneau », il introduit le tailleur « semi-ajusté », cintré devant et vague derrière, en contraste avec la taille marquée devant.

    1955. Lancement du troisième parfum de la Maison, « Quadrille » et présentation de la tunique, une robe deux pièces, aux lignes droites et épurées, enveloppant le corps sans l’opprimer, suivie, en 1957, de la robe « sac », une nouvelle étape dans l'évolution vestimentaire, amorcée avec la ligne « tonneau » en 1947. Ses créations, aux lignes épurées et fluides, continuent à bouleverser la mode du moment.

    1958. Balenciaga présente la robe « baby doll », caractérisée par la simplicité de sa silhouette trapézoïdale, qui élimine la taille, et ses robes en « queue de paon », plongeantes derrière, courtes devant. Abraham crée pour lui le gazar, une étoffe aux propriétés sculpturales, adaptée à ses créations de plus en plus conceptuelles. Le gouvernement français lui décerne le titre de Chevalier de la Légion d'Honneur pour ses services rendus à l'industrie de la mode. Il est surnommé « le Maître » et le « Roi de la Haute Couture » par la presse internationale.

     

    1959-1968

    Cristobal Balenciaga Museoa

    1959. Ses tailleurs présentent de nouvelles lignes : vestes courtes et tailles hautes. Il se distingue également par le style « empire » de ses robes de soirée.

    1960. Balenciaga conçoit la robe de mariée de Fabiola de Mora y Aragon, petite-fille de la marquise de Casa Torres et future reine de Belgique.

    1963. Balenciaga présente un style sport d'une grande élégance et il surprend avec l'introduction des premières bottes haute couture, réalisées par Mancini.

    1967. Balenciaga introduit des formes de plus en plus épurées et abstraites. Sa collection est acclamée par les journalistes et les acheteurs en raison de son savoir-faire extraordinaire et son originalité.

    1968. Il crée les uniformes des hôtesses d’Air France. Il présente sa dernière collection au printemps et il annonce sa retraite et la fermeture de toutes ses maisons à Paris, Madrid, Barcelone et Saint-Sébastien. Balenciaga abandonne la haute couture après cinquante ans de dur labeur.

     

    1972

    Cristobal Balenciaga Museoa

    1972. Balenciaga crée la robe de mariée de María del Carmen Martínez Bordiú, petite-fille de Franco et future duchesse de Cadix. Il meurt à Javea (Alicante) le 24 mars et il est enterré dans le petit cimetière de sa ville natale, Getaria.

     

    http://cristobalbalenciagamuseoa.com/Biographie-et-faits-marquants.html

     

     

     

     

     

     

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