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    Le quotidien des parisiens sous l’occupation. elle raconte la vie quotidienne des parisiens sous l’occupation allemande, entre 1940 et 1944.

    Elle vise à travers les textes, les objets et les photos, à montrer la Résistance et l’Occupation autrement en mettant en lumière d’ordinaire des parisiens.

     

    Même si toutes les sections sont intéressantes, j’ai passé plus de temps sur la séquence « Paris a faim ».

     

     

    Dès septembre 1940, le rationnement était de mise pour le pain, les pâtes, le sucre puis élargi en 1941 à toutes les denrées alimentaires ainsi qu’aux matériaux de chauffage, les vêtements, les chaussures, le tabac… Les tickets de rationnement étaient classés en 11 catégories, donnant droit à des prestations diverses.

     

    Les jeunes avaient une ration alimentaire plus importante.

     

    Ils avaient droit de plus à la distribution des biscuits vitaminés en classe.

     

    Pour compléter ces rationnements officiels, certaines familles « privilégiées » recevaient des colis familiaux envoyés des campagnes,

    ou achetaient certains produits au marché noir,

    qui se développaient de manière vertigineuse dans la capitale.

     

    Dans cette atmosphère de pénurie, des longues files d’attentes se formaient devant des boutiques peu achalandées et le système D explosait.

     

    Ainsi, des poireaux étaient cultivés directement dans les jardins du Louvre par les œuvres du Secours national.

     

     

    Des restaurateurs et des particuliers élevaient poules et lapins

    directement dans les caves.

     

    Un guide de la ménagère permettait à chaque famille de trouver ses repères et à gérer ses tickets de rationnement.

     

    Une affichette du syndicat de la boucherie du département de la Seine indiquait les portions de viande à servir à chaque consommateur, soit 120g avec os !

     

    Une autre, destinée aux restaurateurs et aux brasseries énumère ce qui peut être servi au client qui n’a droit qu’à un potage ou un hors d’œuvre, un plat de viande garni (90 gammes) et un dessert (hors pâtisserie ».

     

    La viande ne pouvant être servie qu’au déjeuner.

     

    Cette restauration était fréquentée majoritairement par les hauts gradés allemands, grâce au taux de change favorable fixé par l’occupant (1 Reichsmark vaut 20 francs, alors que le cours était fixé à 12 francs avant la guerre !).

     

    « Paris 1940-1944, le quotidien des Parisiens sous l’occupation »  

     

     

     

     

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    B- Une Perception négative de la maigreur liée aux guerres (Première et Seconde Guerres Mondiales)

    Les tickets de rationnement

    DOSSIER LES CIVILS DANS LA GUERRE 

     

    Créé en 1939, le ministère du Ravitaillement est chargé de l'orientation de la production agricole, de la centralisation et de la distribution des produits avec, pour finalité, l'assurance pour chaque Français de recevoir un minimum vital de denrées et de produits, à un prix abordable.

     

    À partir de septembre 1940, chaque Français reçoit une carte nominative de ravitaillement. Il en existe pour le pain, la viande, les matières grasses ; d'autres pour les textiles ou le charbon.

     B- Une Perception négative de la maigreur liée aux guerres (Première et Seconde Guerres Mondiales)

    Chaque mois, les familles retirent à la mairie, pour les consommations journalières, des coupons composés de tickets ornés de chiffres et de lettres qui sont remis aux commerçants pour acheter de la marchandise.

     

    Les consommateurs ont droit à une quantité de denrées fixées par le gouvernement en fonction des stocks disponibles, et correspondant à leurs besoins estimés.

     

     

     

    Il existe huit catégories :

    E : moins de 3 ans.

    J1 : 3-6 ans.

    J2 : 6-12 ans.

    J3 : 12-21 ans et

    femmes enceintes 1 630 calories.

    A : 21-70 ans non travailleurs de force.

    T : 14-70 ans, travailleurs de force.

    C : plus de 12 ans effectuant des travaux agricoles.

    V : plus de 70 ans.

     

    Certaines denrées ne sont fournies qu'aux travailleurs de force, d'autres qu'aux enfants.

    La consommation de pain varie entre 100 et 350 grammes par jour.

    Les tickets de pain sont donc modulables.

    Ils sont fournis par le client au restaurant ou apportés par les invités à la maîtresse de maison qui les reçoit.

     

    Les marchandises textiles ne sont pas disponibles en permanence mais en fonction de déblocages que le public apprend par la presse.

    Pour certains produits - les chaussures, par exemple -,

    il faut demander un bon d'achat à la mairie qui apprécie arbitrairement les raisons fournies.

     

     

    Le système ne va pas sans fraude puisque circulent deux millions de cartes de plus que le nombre de consommateurs.

    Le moyen le plus simple est de déclarer une perte des coupons.

    On peut aussi acheter dans les couloirs du métro de fausses cartes de pain. M.C.

     

     

    B- Une Perception négative de la maigreur liée aux guerres (Première et Seconde Guerres Mondiales)

     

     

     

     

     

     

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